Faire du bénévolat chez Herbamiel
Pour l’aider dans ses tâches quotidiennes et pour partager sa passion pour les abeilles, Marie-Pierre Fortier propose aux volontaires de venir l’aider plusieurs semaines ou mois en échange du gîte et du couvert. Un bon deal qui permet d’en connaître davantage sur cette activité.
Vos missions d’apiculteur en herbe
Chez Herbamiel, les Helpers travaillent 5 h/jour et 5 j/semaine. Les repas sont fournis, Marie-Pierre s’occupe de l’achat en épicerie, il suffit de lui demander ce dont on a besoin. L’hébergement se fait dans une roulotte dans la forêt, à environ 150 mètres de la miellerie, ou bien dans la miellerie même. Lors de vos jours de congé, vous avez accès à des vélos pour vous balader et parfois vous pouvez emprunter une voiture.
Les tâches en fonction des saisons
Les activités chez Herbamiel vont varier selon les saisons. Eh oui, comme toute agriculture qui se respecte, c’est mère nature qui décide du fonctionnement, des jours de récoltes… Voici tout de même un aperçu des tâches qui peuvent être effectuées en fonction des saisons.
En mars, on sort les ruches de la salle d’hivernage (où les abeilles y sont restées tout l’hiver soit 5 mois). Ensuite, il s’agit de préparer la saison estivale et de faire le grand nettoyage de printemps.
En avril, toutes les ruches sont contrôlées et l’on désinfecte celles qui n’ont pas résisté à l’hiver. Les ruches les plus légères sont nourries avec de l’eau et du sucre pour les renforcer. C’est aussi le moment pour la fabrication des produits transformés comme le baume à lèvres, les savons, les bougies.
En mai, les ruches sont traitées contre le varroa (acarien parasite de l’abeille). On vérifie également si la reine de chaque ruche pond des œufs. On transporte les ruches dans les champs de bleuets pour favoriser leur pollinisation et pour que le miel soit à la fleur de bleuets (miam miam).
En juin, les vieilles reines qui ne pondent plus sont remplacées, on forme des nucléis (nouvelles ruches) et on commence à récolter le miel de printemps.
En juillet, on extrait et empote le miel de printemps. Les ruches sont transportées dans les cannebergières. On commence à récolter le miel d’été, à l’extraire et l’empoter. On installe des grilles pour récolter de la propolis. La propolis, spécialité de la miellerie est une sorte de résine transportée par les abeilles à l’intérieur de la ruche pour la désinfecter et combler les fissures. On l’utilise, car c’est un antibiotique naturel et efficace.
En août, on assure le suivi des nucléis, du dépistage du varroa et de la nosémose. On commence également à récolter le miel d’automne. On récolte des grilles à propolis.
En septembre, on participe au nourrissage des ruches et le contrôle de chacune avant la période d’hivernation.
En octobre, on prépare les ruches avant la période d’hivernation : traitement à l’acide formique, nourrissage d’appoint, réduction des ruches à une hausse et enfin le transport des ruches dans la salle d’hivernation.
D’autres activités annexes peuvent aussi être envisagées comme la cueillette des jeunes pousses de sapin et pétales de roses (pour la macération dans le miel) et thé du labrador, la préparation des enclos pour les animaux et leur soin journalier, la préparation et l’entretien du jardin et serre, l’étiquetage des produits, la vente sur le marché public de Tadoussac, guide des visites guides, la distribution de dépliants dans les boutiques.
Merci à Wanda pour ce témoignage